Face aux défis mondiaux actuels, marqués par une augmentation des tensions et des violences, promouvoir la pacification n’a jamais été aussi important. La Journée internationale de la non-violence vous offre l’occasion de partager des valeurs de paix et de tolérance avec vos étudiants. Fixée au 2 octobre, cette célébration permet d’informer les jeunes et de réaliser des actions concrètes sur leur campus. Voyons ensemble les possibilités d’organisation d’une telle journée dans votre établissement.
Sommaire de l’article :
- Programmer une journée de la non-violence pour les étudiants : idées d’actions
- Organiser des ateliers autour du respect de l’autre pour vos étudiants
- Sources utilisées pour rédiger cet article sur l’organisation d’une journée internationale de la non-violence sur un campus
Programmer une journée de la non-violence pour les étudiants : idées d’actions
Rappeler aux étudiants l’origine de la journée internationale de la non-violence
La journée internationale de la non-violence a été établie à l’initiative des Nations unies en 2007. Elle est célébrée chaque année le 2 octobre. Cette date symbolique est liée à la naissance de Mahatma Gandhi, pionnier de la philosophie du mouvement pacifiste en Inde.
Afin d’impliquer les étudiants et de leur montrer l’importance d’une telle journée, il est nécessaire de remettre sa création dans son contexte. Ceux-ci ont bien conscience des situations géopolitiques qui entraînent des maltraitances aux quatre coins du globe. La non-violence touche aux valeurs fondamentales comme :
- la paix ;
- la tolérance ;
- le respect ;
- les droits civils ;
- l’égalité et l’équité entre les hommes et les femmes ;
- les droits des enfants ;
- la justice ;
- la liberté.
La journée de la non-violence se veut positive et porteuse d’espoir, mais aussi réaliste. Vous pouvez mettre en place des stands d’information ou des conférences qui proposent des supports visuels, des rapports et des chiffres. L’intervention de professionnels témoins de violences dans le monde, comme des Reporters et Médecins sans frontières, mobilisera sûrement vos étudiants.
Alerter les jeunes sur les actes de violence en France
Si les peuples opprimés semblent éloignés de la France, les jeunes doivent tout de même comprendre que la violence est partout. Pour alerter les étudiants sur le niveau des agressions dans notre pays, vous pouvez réaliser un sondage en amont de cette journée. Un questionnaire anonyme est adressé à chacun et les réponses sont ensuite consolidées. Cette enquête porte sur les sept formes de violences :
- psychologiques ;
- verbales ;
- économiques ;
- physiques ;
- sexuelles ;
- domestiques ;
- de harcèlement (notamment sexuel).
Participer à ce sondage fait vite comprendre aux étudiants que la violence touche tous les milieux et tous les âges. Ils y ont certainement déjà été confrontés d’une manière ou d’une autre. Ils ont peut-être vécu ou été témoins de harcèlement scolaire ou de violences éducatives. Ils savent que la présence de scènes brutales, voire pornographiques, dans les médias n’est pas anodine. Le racisme et la misogynie les entourent et un étudiant sur vingt déclare avoir été victime de harcèlement sexuel.
Lorsque les jeunes comprennent que la non-violence est un combat constant, essentiel et même vital, ils s’y intéressent davantage. Les ateliers d’information sont donc fondamentaux pour sensibiliser un maximum de personnes. France victimes, qui regroupe 130 associations d’aide aux victimes, peut aussi intervenir.
Accueillir les témoignages des étudiants lors de la journée internationale de la non-violence
Donner la parole aux étudiants victimes de violence est crucial. Ceux qui souhaitent s’exprimer peuvent le faire en assemblée ou lors d’une table ronde. Pensez aussi à des solutions de témoignage anonyme. Dans un espace sécurisé, où les étudiants peuvent utiliser un pseudonyme, les récits peuvent permettre de se confier. Dans ce cas, des modérateurs suggèrent un numéro à contacter, un rendez-vous téléphonique ou une rencontre pour en discuter.
Des actions de sensibilisation peuvent être proposées à l’occasion de la journée internationale de la non-violence. Les étudiants volontaires se déplacent alors dans un collège de leur ville pour évoquer la non-violence avec les plus jeunes. Les adolescents souffrant de harcèlement y trouvent un certain réconfort, du soutien et des pistes pour faire cesser la situation. Quant aux élèves agresseurs, ils réalisent et regrettent parfois les conséquences de leurs actes. Il est aussi important de parler aux uns qu’aux autres.
Faire connaitre aux étudiants les solutions existantes contre la violence
La journée internationale de la non-violence est l’occasion de parler des structures d’aides aux victimes. Les cellules d’écoute du campus sont parfois méconnues des étudiants. Leur fonctionnement et leurs actions méritent d’être mis en lumière. Les bénévoles de ces organisations peuvent se présenter et distribuer de la documentation.
Le soutien psychologique et l’accompagnement aux démarches sont très importants aux yeux des personnes violentées. Les professionnels peuvent exposer sur votre campus les droits de chacun et les procédures possibles pour les faire respecter.
L’aide aux victimes doit aussi parler aux témoins et insister sur le devoir de chacun de porter assistance aux personnes en danger. Les forces de l’ordre et la justice sont des acteurs majeurs de la lutte contre les violences. Elles doivent se présenter comme des référents en qui les victimes peuvent avoir confiance. Il faut que les étudiants sachent concrètement comment porter plainte le cas échéant.
Organiser des groupes de travail pour proposer de nouvelles solutions contre la violence
Si les violences touchent tout le territoire, les situations peuvent être différentes d’un lieu à un autre. Des groupes de travail avec les étudiants sur le thème de la non-violence permettent d’identifier les craintes, parfois méconnues des encadrants.
Les étudiants discutent alors ensemble pour proposer des aménagements pour renforcer la sécurité perçue. Exemples :
- des caméras de surveillance aux endroits stratégiques ;
- des gardiens ou des rondes de nuit ;
- des arrêts de bus à la demande ;
- la mise en place de référents « non-violence » ;
- des tutorats contre le harcèlement ;
- la création d’un hashtag dédié pour recueillir les témoignages et les idées ;
- la présence d’association aux soirées étudiantes pour prévenir et sensibiliser.
Les jeunes de votre établissement savent quelles sont les situations à risque. Parfois, quelques aménagements donnent la possibilité de sécuriser les déplacements.
Impliquer les étudiants sur le sujet de la non-violence est un acte de santé publique. Les agressions de tout type affectent le bien-être mental et l’intégrité physique des personnes. Ces activités étudiantes proposées à l’occasion de la journée internationale de la non-violence permettent de libérer la parole et de rassurer vos étudiants. Ces animations contribuent à l’amélioration du vivre ensemble sur le campus et dans la vie en général. Dotmap est à vos côtés pour mettre en place des sessions d’information et de prévention concrètes sur votre campus. Parcourez notre site, nous proposons également de nombreuses idées pour vos événements étudiants.
Organiser des ateliers autour du respect de l’autre pour vos étudiants
Les équipes de Dotmap se tiennent à votre disposition pour organiser avec vous ce type d’animation étudiante sur votre campus ou ailleurs. Leur force : aborder des sujets sérieux de façon ludique et engageante.
Sources utilisées pour rédiger cet article sur l’organisation d’une journée internationale de la non-violence sur un campus
- Nations unies : « Journée internationale de la non-violence 2 octobre »
- Conseil de l’Europe « Les types de violence fondée sur le genre »
- Monde des grandes écoles et universités « Harcèlement dans l’Enseignement supérieur : quels sont les dispositifs d’aide ? »